La curiosité du jeune cygne !

Le jeune cygne sauvage n'a pas encore perdu son plumage cendré.

Cygne sauvage dans le Marais poitevin.Est-ce un des petits poussins qui s’étaient arrêtés près du jardin, cet été, avant d’être vertement ramenés dans le droit chemin par ses deux parents courroucés ? Le plumage encore cendré, il est aujourd’hui presqu’adulte, à tout le moins autonome. Désormais cygne solitaire. Et toujours aussi curieux. Libre de s’arrêter où bon lui semble.

Non pas pour quémander quelques miettes. Un cygne sauvage ne mange pas de ce pain là ! Envie de jouer peut-être. Ou d’en avoir le coeur net. Les humains sont-ils si terribles qu’on n’ait pas le droit de s’en approcher ? Bof. Et le voilà parti. Avec cet air digne et détaché qui n’appartient qu’aux cygnes.

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Août 2018. Ils glissent, au petit matin, devant le jardin. Intrigués par le remplissage des arrosoirs, les déjà gros poussins iraient bien saluer le jardinier. Curieux de tout, près à jouer sans doute, ils n’ont pas encore acquis la posture hautaine de leurs parents. Ils quittent la file et se rapprochent du petit escalier. Mais très vite les deux grands cygnes s’interposent, sifflent, dressent le coup et gonflent leur plumage. Leur regard noir dit assez que la partie est terminée avant même de commencer. Ca ne rigole pas tous les jours chez les cygnes. Penauds, les deux insouciants rentrent dans le rang qui, déjà, disparait derrière les aulnes de la berge.

Photos Fernand ©