Amours estivales chez les petits bleus

Après un début d’été peu favorable, souhaitons une belle arrière-saison aux petits bleus. Les amours estivales en septembre !

Le temps des amours n’est pas l’apanage du printemps ! Une évidence pour l’Azuré commun (Polyommatus icarus) qui développe deux voire trois générations dans l’année. Émergés depuis peu, les actuels « petits bleus » content ainsi fleurette dès que le soleil de la fin d’été le permet. Et ce n’est pas forcément un chemin bordé de roses.

En témoignent Monsieur et Madame, accouplés ici tête-bêche sur une feuille d’héliotrope d’Europe. Surgit alors un trublion pour le moins sans gêne. Et entreprenant. Monsieur s’interpose aussitôt entre sa belle et le nouveau venu. Sans se désaccoupler pour autant.

Les deux mâles se toisent quelques instants. Puis, furtivement, l’intrus contourne l’obstacle et vient se positionner à l’arrière de Madame. Prêt à forcer le destin. Mais peine perdue ! Monsieur fait volte-face. Madame suit le mouvement et, toujours accouplée, s’accroche sous la feuille. 

Éberlué par le tour de passe-passe, le goujat préfère jeter l’éponge et s’envole. Nullement désarçonnés, les deux autres poursuivent leur affaire. Ce sont leurs chenilles qui passeront l’hiver.

Chez les petits bleus aussi, les amours estivales ne durent guère… Raison de plus pour ne pas se laisser déborder par un malotru !

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