Le Sympétrum méridional

Sympétrum méridional, femelle.

Comme souvent chez les libellules, Madame Sympétrum méridional est plutôt jaune. Nuancée d’ocre et de vert, dans une impression générale claire.

Sympétrum méridional, femelle.

Au jardin, on a davantage l’habitude de croiser son cousin, le Sympétrum strié (S. striolatum), à l’affût sur une inflorescence ou sur un piquet de bambou. Le Sympétrum médional (S. méridionale) s’en distingue notamment par des sutures noires nettement moins marquées sur les plaques thoraciques. Les stries noires sur les cotés de l’abdomen aussi sont moins accentuées. Sur fond jaune chez la femelle, rouge chez le mâle.

La dominante jaune de cette femelle s’éclaircit de l’arrière vers l’avant, passant de l’ocre à la pointe de l’abdomen au verdâtre sur les côtés du thorax. Jusqu’au bord des yeux !

Il est vrai que la couleur est un critère à considérer avec prudence. Les dominantes évoluent souvent entre immatures, adultes et sujets vieillissants généralement plus sombres. En l’occurence, voici un détail qui, pour être discret, caractérise bien l’espèce : un très fin point noir sur les côtés du thorax. Présent chez le seul Sympétrum méridional, mâle et femelle, quelles qu’en soient les nuances colorées.

Sympétrum méridional, femelle.

Des stries abdominales estompées, des plaques thoraciques jaune clair quasi sans sutures noires et une petite tache noire caractéristique (flèche verte).

Et voilà Monsieur ! 

Le Sympétrum méridional, mâle.

Une dominante rouge orangé chez Monsieur, jusque sur les longs ptérostigmas.

Le Sympétrum méridional, mâle.

Sur les côtés du thorax, les plaques sont d’un brun uniforme sans sutures noires. Pattes à dominante jaune comme chez la femelle.

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