Fier comme un Verdier

Verdier, mâle / Un jardin dans le Marais poitevin.

Vert, sans doute, mais jamais franc. Le Verdier tire plutôt vers le gris et l’olive. Et c’est surtout le jaune qui le rend si lumineux.

Verdier, mâle / Un jardin dans le Marais poitevin.La mangeoire ne l’intéresse guère. Pas même les graines tombées au sol. Il laisse tout cela aux mésanges et aux pinsons. Il a sa fierté le Verdier. Les graines, il préfère les trouver par lui-même. Il arpente ainsi le potager et les allées en petite bande. Et son solide bec n’a pas l’air de s’en plaindre.

Difficile alors de distinguer son plumage vert-olive dans ces pérégrinations au raz du sol. Et c’est finalement à la buvette du jardin qu’il se laisse plus aisément admirer. Lorsqu’il se rengorge entre deux lampées au bord de la petite mare.

Les nuances de gris le dispute au dégradé d’un jaune délavé, plus lumineux sur le ventre, la queue et au bord des ailes. Le Verdier femelle est moins ostentatoire. Le gris et le vert-olive l’emportent partout. C’est à peine si le croupion verdâtre se distingue au repos. Seul l’éclat jaune vif de la lisière des ailes rappelle son fanfaron de compagnon.

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Verdier, femelle / Un jardin dans le Marais poitevin.