Rien à craindre pour les semis en cette saison. Pour l’heure, le pigeon ramier semble trouver son bonheur parmi les feuilles mortes et dans l’herbe rase.
Il marche d’un pas lourd dans les allées du jardin. Le Pigeon ramier n’en a pas moins fière allure. Cela tient sans doute à son port de tête autoritaire que souligne de fines épaulettes blanches rehaussées de zébrures noires.
Magnifiquement soigné, son plumage arbore toutes les nuances de gris. Tête bleutée, poitrail rosé, abdomen roussâtre, dos ardoisé, queue et extrémité des ailes presque noires, liserées de blancs.
Son côté un peu hautain tient peut-être aussi à ses petits yeux noirs, finement cerclés, et surtout à cet étrange bec crochu, rouge-orangé puis jaune, émergeant d’une fine moustache blanche.
Quelques claquements d’ailes et le voilà rejoint par un de ses compères. Clopin-clopant, les deux commensaux arpentent le jardin, les yeux rivés sur les feuilles mortes ou l’herbe rase. Qui aurait pu penser qu’il y avait là tant à glaner ?
Retrouver les autres oiseaux du jardin