Vert-métallique, le petit Oedémère noble est incomparable au jardin, avec ses élytres effilés et, surtout, les fémurs ostentatoires du mâle.
Il est des mâles qui roulent les mécaniques avec leurs gros bras. Pour l’Oedémère noble (Oedemera nobilis), la virile gloriole passe plutôt par les « cuisses ». L’impressionnant renflement des fémurs postérieurs est en effet l’apanage de Monsieur.
Luisants, incroyablement gonflés, ils sont vert-métallique comme le reste des pattes, les longues antennes, le corselet, la tête et les élytres. Ceux-ci sont également caractéristiques. Allant se rétrécissant vers l’arrière, ils découvrent abdomen et ailes membraneuses.
Pourtant de taille comparable, la femelle parait presque fluette sans les prétentieux attributs du mâle. Cela dit, l’un et l’autre ont les mêmes goûts. Leur péché mignon, c’est le pollen. Pas étonnant donc de les voir ici affairés parmi les étamines du weigelia, de l’églantine, du bouton d’or ou de la ronce.
Au fil du printemps
Deux cousins
En savoir plus :
- Vincent Albouy et Denis Richard, 2017, Coléoptères d’Europe, Delachaux et Niestlé.
- L’Oedémère noble avec le site quelestcetanimal.com
- Oedemera nobilis avec la galerie du site insecte.org