Le charme étrange du Cléome

Cléome hassleriana.

Pas vraiment de corolle pour le Cléome hassleriana qu’un rien habille superbement. Sublimé par un parfum envoûtant.

Cléome hassleriana.Heureusement, il y a l’effet de groupe. Sinon, pour chacune de ses petites fleurs, le Cleome hassleriana fait service minimum pour séduire et guider les butineurs. Dépouillement, légèreté : voilà bien le charme étrange de ces larges inflorescences ébouriffées. 

Pas de corolle à proprement parler. Simplement quatre pétales roses, ovales, regroupés et dressés presque à la verticale. Leurs longues attaches effilées pointent l’entrée du tube nectarifère. Comme autant de petits panneaux indicateurs. C’est par ici !

Six très longues étamines émergent du tube. Immanquablement, abeilles et bourdons frôleront l’une d’elles au passage et disperseront le pollen. Le style unique central ne tardera pas à être fécondé pour engendrer une des longues gousses vertes qui prolongeront l’élégance du Cléome bien après la floraison.

Oui mais, dans la rude concurrence des mellifères du jardin, comment s’attirer les bonnes grâces des butineurs avec une architecture florale aussi peu conventionnelle ? Le parfum ! Autant léger qu’irrésistible.

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Faut-il que le parfum soit envoûtant ! La discrète entrée du tube nectarifère n’est pas vraiment facile d’accès pour abeilles et bourdons.

Photos Fernand © Septembre 2019