L’écureuil du jardin a l’art et la manière de confectionner des paquets bien compacts. Pour faciliter le transport jusqu’au nid bientôt presque tout neuf !
Bien-sûr, il peut compter sur ses réserves, cachées un peu partout au potager. De quoi passer l’hiver sans trop de difficultés. Pas question pour autant de se la couler douce. Car, en cette mi-janvier, commence la saison des amours pour l’écureuil. La quête n’est pas forcément de tout repos. D’autant que, parallèlement, il faut retaper le nid !
C’est une grosse boule de brindilles bien calée entre deux solides et hautes branches d’un peuplier. L’entrée est sur le côté, invisible depuis le sol. On pourrait presque croire à un nid de corneilles.
Si le refuge fait ses preuves depuis quelques années, le moment est venu de renouveler son confort. Aussi malin qu’industrieux, l’écureuil transporte à pleine gueule ses ballots d’herbes sèches, de feuilles mortes et de mousse… C’est qu’il en faut des matériaux tout là-haut ! En prévision des rigueurs d’un hiver qui débute à peine. En prévision surtout de la future nichée.
Quelques réserves
Une noix camouflée à l’entrée d’un terrier de rongeur, une autre découverte à la faveur du sarclage des salades… L’Écureuil multiplie les cachettes plus ou moins sûres au jardin. À moins qu’il s’agisse du Geai des chêne ! Quoi qu’il en soit, pas sûr que l’un et l’autre se souviennent précisément des lieux de leurs trésors le moment venu…