Dans la famille tenthrède, les larves sont d’insatiables dévoreuses de feuillage. Tant mieux donc si la Tenthrède temula reste au bord du halage…
On a déjà vu à l’oeuvre ici les larves de la Tenthrède de l’oseille. Redoutables ! Au point de ne rien laisser des larges feuilles vertes. Sinon les nervures… Heureusement beaucoup plus rare, la progéniture de la Tenthrède temula (Tendredo temula) est tout aussi grégaire, avec des allures de fausses – mais voraces – chenilles.
L’adulte se repère assez facilement lorsqu’il butine. Ici sur les grandes ombellifères du halage. Avec une dominante bicolore. Jaune sur la face ventrale, surtout chez le mâle. Y compris les pattes.
Un jaune vif qui déborde un peu sur la face dorsale. À la pointe de l’abdomen mais aussi, notamment, sur les 3e et 4e segments : un bandeau transversal auquel sont accolées deux taches semi-circulaires sur les côtés. En outre, Les ailes fumées, nervurées de brun, présentent un bord antérieur plus sombre, noir et rougeâtre.
Et sur quels feuillages la Tenthrède temula jette-t-elle ordinairement son dévolu ? Elle est réputée cibler plutôt le troène des haies. Avec un faible pour les touffes d’origan au potager. Cela dit, elle n’a encore jamais sévi sur la planche des aromatiques. Vigilance, vigilance !
Sources :