Cinq taches rouge-sang sur fond noir-bleuté : la Zigène du trèfle est une visiteuse paisible au jardin. Et parfaitement inoffensive. Comme ses chenilles.
Tranquille. Au repos en bordure d’une haie, la petite Zigène du trèfle (Zygaena trifolii) n’est pas du genre à disparaître à la moindre alerte. Les mauvaises langues disent d’ailleurs qu’elle vole plutôt maladroitement pour un papillon. En tout cas, jamais très loin. Surtout s’il y a du trèfle à proximité.
Quant aux oiseaux, il semble que la livrée noir-bleuté, marquée de taches rouge-sang, suffisent à la dissuasion. Attention, mauvais goût ! Voire même toxique. Cela dit, il faut bien une première expérience malheureuse pour s’en rendre compte… Dans le farniente comme dans le butinage, cela n’a pas l’air de l’inquiéter.
Familière des prairies humides, la Zigène du trèfle se distingue de ses cousines par le nombre et la disposition des taches rouges des ailes antérieures. Mais les postérieures sont toujours uniformément rouges. Bordées de noir. On les perçoit bien ici à la faveur d’un butinage acrobatique !
Pas de dégâts en perspective au potager. Les chenilles sont en effet plutôt inféodées aux plantes sauvages. En particulier le Lotier des marais. Et le trèfle naturellement.
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