On ne le voit guère au jardin. Le Criquet des roseaux reste sous le couvert des hautes « rouches » des bords de fossés et des prairies humides.
Comme un trait de khôl à l’arrière des yeux… La ligne noire se prolonge et s’amenuise jusqu’à la moitié des ailes. À dominante vert clair, le Criquet des roseaux (Mecostethus parapleurus) vient de faire son apparition sur les prairies humides du Marais poitevin. Il y grignotera les laîches, les joncs, les iris et les roseaux jusqu’à l’automne.
Ainsi familier des hautes « rouches » comme on dit ici, il y rencontre le Criquet ensanglanté, également inféodé aux prairies humides. Comme lui, il saute et vole très bien. Ses ailes sont aussi longues que l’abdomen, brun clair sur le dessus, vertes au dessous de la lignes noire.
Sitôt l’accouplement, la femelle introduit ses oeufs en terre. Ils y restent tout l’hiver. Après la longue maturation printanière des larves, les adultes émergent en juillet. À peine perceptibles dans le foisonnement de verdure. Tout juste trahis par leurs lignes noires emblématiques.
Sources :