Si discret quand il traque insectes et araignées dans les broussailles, le Troglodyte mignon l’est beaucoup moins quand il donne de la voix !
Il a beau se dresser sur ses ergots, ici au bord de la mare, le Troglodyte mignon n’en reste pas moins le lilliputien du jardin. Il est d’ordinaire moins facile à repérer. Un peu comme l’Accenteur mouchet, il furète en effet le plus souvent au pied des haies, dans les fourrés et les broussailles. En quête de petits insectes et d’araignées. On l’aperçoit également furtivement inspectant les berges de la Sèvre et des fossés alentour.
Il est d’autant plus discret que son plumage s’harmonise parfaitement avec son habituel environnement de feuilles mortes. Brun roussâtre, strié de lignes noires, surtout sur les ailes, le Troglodyte mignon présente de longs sourcils clairs ainsi qu’un bec effilé légèrement recourbé.
Il se distingue surtout par son emblématique petite queue rousse constamment relevée. Parfois à la verticale lorsqu’il se tapit au sol.
À dire vrai, on l’entend régulièrement plus qu’on ne le voit. Un chant pas forcément mélodieux mais si sonore et très haut perché. À faire pâlir le rouge-gorge de jalousie.
En savoir plus sur le Troglodyte mignon et entendre son chant avec le site oiseaux.net