Comme une banale et grande herbe dans les fourrés. Jusqu’à la dense et longue floraison. C’est l’heureuse surprise de la Stellaire holostée.
Les cortèges se bousculent au pied des haies ! Dans le sillage du Coucou, de la Ficaire et du Lierre terrestre, notamment, voici la Stellaire holostée. Cette ancienne médicinale étaient jadis réputée réduire les fractures mais aussi les furoncles et les troubles intestinaux. Bref, la simple par excellence.
Ses souches traçantes la font courir dans la broussaille. En cette saison, de hautes tiges aux allures de graminée en émergent, ponctuées d’étroites et longues feuilles qui lui valent parfois le surnom de « Langue d’oiseau ».
La floraison de la Stellaire holostée est d’autant plus généreuse qu’elle prend tout son temps ! Les inflorescences se ramifient et s’épanouissent en effet par étapes successives. Une douzaine de grosses fleurs échelonnées, pour faire durer le plaisir…
Le charme ici n’a rien de sophistiqué. Cinq pétales blancs profondément échancrés. Dix étamines porteurs d’un petit sac de pollen orangé. Trois fins stigmates blancs enfin, dressés sur le pistil vert-jaune. Doublement simple !