L’Azuré des Nerpruns

Azuré des Nerpruns, mars 2019 / Un jardin dans le Marais poitevin.

Il attendait peut-être la floraison des prunelliers. L’Azuré des Nerpruns est de retour. Le « vrai » printemps aussi ?

Azuré des Nerpruns, mars 2019 / Un jardin dans le Marais poitevin.Le petit Azuré des Nerpruns ne cache pas trop son jeu, contrairement à l’Azuré commun dont le bleu n’apparaît qu’en vol. Ici pas de doute. L’abdomen annonce franchement la couleur. Le revers des ailes également, même si, piquetées de points sombres, les nuances bleutées y sont un peu lavées.

Hélas, comme son cousin, il n’ouvre quasi jamais les ailes lorsqu’il butine ou se repose sur une feuille. Il suffit toutefois d’un peu de patience (et de beaucoup de chance) pour le surprendre dans un fugitif moment de détente… Le bleu de l’avers est nettement plus soutenu. La marge noire est ici très étroite. Il s’agit d’un mâle.

Premiers papillons, premiers arbrisseaux en fleurs. Cette fois, à force de l’annoncer depuis des semaines, le printemps semble bien là ! Prunelliers et autres prunus comptent parmi les terrain jeu favoris de l’Azuré des Nerpruns qui donne là de la trompe dans les haies du jardin. Il passe d’une corolle à l’autre sans même un coup d’aile. Acrobate tout en légèreté. Haut perché sur ses longues pattes noires et blanches. Avec quelques reflets bleus naturellement.

En savoir plus sur l’Azuré des nerpruns avec le site quelestcetanimal.com

Azuré des Nerpruns, mars 2019 / Un jardin dans le Marais poitevin.

Mi août 2020. Parmi les hauts épis rose vif de la Salicaire.