Un papillon très graphique. En noir et blanc. Le Demi-deuil émerge en cette fin de printemps. Brèves incursions au jardin depuis ses prairies natales.
Il ne se laisse pas facilement approcher. Le Demi-deuil (Melanargia galathea) est du genre craintif. Mieux vaut donc s’armer de patience. Et attendre qu’il consente à prendre fugitivement la pause. Sur une graminée, une feuille, ou mieux sur une fleur sauvage. Il prend alors le temps de butiner. Au bord d’une haie.
Comme son nom le suggère, il est entièrement noir et blanc. À parts égales sur le dessus des ailes où le fond noir est animé de taches blanches plus ou moins carrées. D’où le sobriquet d’Échiquier qu’on lui donne parfois. Par contre, le blanc domine au revers. Surtout aux postérieures. Avec un réseau de lignes noires simplement rehaussé de taches grises et d’une suite de petits ocelles doublement pupillés.
Étrangement, le Demi-deuil semble n’avoir que quatre pattes. En fait, les deux antérieures sont atrophiées et repliées sous l’abdomen où elles se perdent dans une abondante pilosité grise. Une caractéristique de la famille.
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