La transition de Robert le Diable

Robert le diable sur inflorescence de Scabieuse.

Le Robert le Diable nouveau est d’arrivé ! Un peu plus terne que ses parents et que sa propre progéniture. L’espace d’un début d’été.

Robert le Diable, seconde génération, mars 2019 / Un jardin dans le Marais poitevin.

C’était en mars. les ailes rougeoyantes au sortir d’une longue hibernation…

La vieille génération de Robert le Diable a fait son temps ! Il y a trois à quatre mois, après un hiver d’hibernation, elle illuminait les prunelliers en fleurs. Un dernier tour de piste, le temps de rencontrer l’âme soeur, de pondre et de passer le relais.

Robert le Diable, première génération, juin 2019 / Un jardin dans le Marais poitevin.La nouvelle génération vient d’arriver. Bien-sûr, ses ailes ont la même forme très découpée. Et le revers aux allures de feuille morte présente la même étrange marque blanche. Mais la tonalité générale est moins flamboyante ! D’une saison l’autre, Robert le Diable a perdu ce rouge de braise qui semblait le consumer. L’avers des ailes s’est éteint dans une dominante fauve plus terne.

Voilà, à dire vrai, une génération de transition assez éphémère. Elle n’aura guère le temps de profiter de l’été. La suivante apparaîtra dès juillet-août, plus rougeoyante que jamais, pour durer de longs mois. Elle se calfeutrera tout l’hiver pour mieux se réveiller dès les premiers beaux jours du printemps. Quand les prunelliers refleuriront.

Robert le Diable, première génération, juin 2019 / Un jardin dans le Marais poitevin.

Un « C » majuscule blanc : l’étrange marque caractéristique de Robert le diable au revers des ailes.

Fin juin 2021. Ton sur ton, au coeur d’une fleur d’hémérocalle.

Mi juin 2022. Une livrée printanière toute neuve. Pour quelques semaines seulement.

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