Le Bourdon des friches

Bourdon des friches sur digitale.

Il y a des butineurs et des fleurs qui semblent faits l’un pour l’autre. Comme le Bourdon des friches et la Digitale…

Bourdon des friches sur digitale.On songe bien-sûr au familier Bourdon des jardins (Bombus hortorum), amateur lui aussi des corolles caverneuses de la digitale. Mais si la livrée est comparable, la mise est ici davantage soignée. Voilà donc le Bourdon des friches (Bombus ruderatus) qui prend le contre-pied des a priori avec une fourrure dense, courte, bien moins broussailleuse que celle de son cousin des jardins !

D’une taille respectable, la solide silhouette frise les 20 mm. On y distingue un décor bien net sur fond noir. D’abord le fameux « cul blanc » en trois lignes grisonnantes, largement échancré vers l’avant. Puis les bandes dorées emblématiques : ceinture, collier et, entre les deux, une bande thoracique plus massive, jaune paille, qui affecte parfois la forme d’un coeur…

Comme celui des jardins, le Bourdon des friches a une très longue langue qui lui permet d’accéder aux tubes nectarifères les plus profonds. Cela dit, avec la digitale, il lui faut malgré tout se faufiler le plus loin possible. Et ressortir en marche arrière !

Bourdon des friches sur digitale.

Le cousin « du jardin »

Plus échevelé que le Bourdon des friches, son cousin dit des jardins (Bombus hortorum) se distingue notamment par une large ceinture jaune qui semble déborde sur l’arrière du thorax.

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