Non, Madame Sympétrum strié ne butine pas. De la Verveine de Buenos Aires à la Lavande officinale, elle chasse à l’affût.
Oh bien sûr, il y a les habituels piquets de tomates et autres tuteurs un peu partout au jardin. Mais, dans le soleil levant, Madame Sympétrum strié vient de choisir un poste d’observation plus dansant sous la brise matinale. Il est vrai que les belles inflorescences de la Verveine de Buenos Aires attirent nombre de petits insectes bons à croquer !
Pas de quoi impressionner l’abeille sauvage qui, légèrement en contrebas, butine sans crainte. Un peu trop grosse pour être dans la cible. La libellule préfère mouches, moustiques et petits coléoptères de passage. Elle les attrape au vol, dans un brusque raid furtif, et revient sur son affût pour les décortiquer et les déguster.
Tout à côté, les épis bleus de la lavande officinale offre parfois une alternative. Elle s’y laisse facilement approcher, jusqu’à bien distinguer ses marques distinctives : de larges plaques thoraciques jaunes soulignées de noir et une ligne de fins pointillés (d’où le qualificatif de « strié ») sur les côtés de l’abdomen. Dans une dominante brun clair. Mais rouge plus ou moins délavée chez le mâle.
Et voilà Monsieur !
En savoir plus :
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- Poitou-Charentes nature, Libellules du Poitou-Charentes, collectif, 2009,
- La famille Sympétrum avec le site aramel.free.fr
- Le Sympétrum strié ou fascié avec le site nature22.com