On jurerait une chenille mais elle ne deviendra jamais papillon. La Tenthrède de l’oseille est née d’une petite guèpe. Une larve amatrice d’oseille et de pomme !
La Tenthrède de l’oseille n’a pas usurpé son sobriquet ! Des grandes feuilles vertes, dévorées les unes après les autres, il ne restera bientôt que les nervures.
Le plus simple est de tout couper au raz du sol. L’oseille repoussera vite. Mais attention à bien ramasser toutes les larves tombées à terre. Car, le véritable objectif de la Tenthrède de l’oseille n’est pas loin. A son dernier stade larvaire, elle compte bien en effet migrer vers les… pommiers.
Après l’acidulé, le sucré : en automne, elle choisit les fruits les plus mûrs pour y parachever son évolution. C’est pourquoi, en théorie, il n’y a jamais d’oseille dans ou à proximité d’un verger. Mais puisqu’elle est là, autant rester vigilant. Pour mériter à la fois le farci poitevin et la tarte au pommes !
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Photos Fernand ©