Vert métallique, les élytres très ponctués, le petit Cryptocéphale soyeux a un faible pour les fleurs sauvages jaunes.
Un petit bijou au creux d’une corolle de bouton d’or. On songe à la Chrysomèle de la menthe. Mais c’est un cousin à la silhouette moins ramassée. Certes, le Crytocéphale soyeux (Cryptocephalus sericeus) est tout aussi vert métallique. Mais les élytres, davantage oblongs, présentent une ponctuation très marquée.
Mais où est donc passée la tête ? Souvent les coléoptères ont la faculté de la rétracter au repos ou en cas de danger. En l’occurrence, comme le suggère le nom latin du genre (cryto = caché), elle est en permanence incrustée sous le pronotum. Seuls émergent deux grands yeux sombres sur une face plate, également verte. Et bien sûr les longues antennes annelées.
A priori rien à craindre au jardin de sa progéniture qui trouve plutôt son ordinaire auprès de diverses plantes sauvages. Cela dit, les larves sont difficiles à apercevoir. Elles se protègent à l’intérieur d’un fourreau aménagé et régulièrement agrandi à partir de leurs propres excréments. Mais ça, c’est avant de devenir un petit bijou !
En savoir plus :
- Vincent Albouy et Denis Richard, 2017, Coléoptères d’Europe, Delachaux et Niestlé.
- Le Cryptocéphale soyeux avec le site quelestcetanimal.com