La Tenthrède de l’oseille

La Tenthrède de l'oseille est passée par là !

On jurerait une chenille mais elle ne deviendra jamais papillon. La Tenthrède de l’oseille est née d’une petite guèpe. Une larve amatrice d’oseille et de pomme !

Larve de la Tenthrède de l'oseille.La Tenthrède de l’oseille n’a pas usurpé son sobriquet ! Des grandes feuilles vertes, dévorées les unes après les autres, il ne restera bientôt que les nervures.

Le plus simple est de tout couper au raz du sol. L’oseille repoussera vite. Mais attention à bien  ramasser toutes les larves tombées à terre. Car, le véritable objectif de la Tenthrède de l’oseille n’est pas loin. A son dernier stade larvaire, elle compte bien en effet migrer vers les… pommiers.

Après l’acidulé, le sucré : en automne, elle choisit les fruits les plus mûrs pour y parachever son évolution. C’est pourquoi, en théorie, il n’y a jamais d’oseille dans ou à proximité d’un verger. Mais puisqu’elle est là, autant rester vigilant. Pour mériter à la fois le farci poitevin et la tarte au pommes !

Source :

Larve de la Tenthrède de l'oseille.

La larve de la Tenthrède de l’oseille : une petite tête noire et un corps bleuté un peu translucide.

Un autre ravageur de l’oseille. La Mineuse du même nom. Un petit vers jaune verdâtre né à la suite de l’injection d’un oeuf entre les deux épidermes des feuilles. Il a bel appétit et ne laisse qu’une « cloque » blanchâtre qui va s’élargissant… Pas d’autre solution que de cueillir et brûler les feuilles atteintes.

Photos Fernand ©