Le fond de l’air est encore frisquet mais le ciel si lumineux ! Un temps idéal pour les premières sorties de l’Éristale tenace.
Encore un qui a toutes les peines du monde à rester calfeutré très longtemps ! On a ainsi vu l’Éristale tenace (Eristalis tenax) en novembre, et même au-delà, notamment sur les derniers capitules de Cirse, d’Helianthus, d’Aster et d’Euryops. Sur le lierre aussi. Le revoilà tout début février sur les ombelles blanc-rosé du Laurier tin.
Sa silhouette massive, son vol stationnaire et sa relative nonchalance le distinguent sans peine parmi les premiers butineurs de l’hiver, abeilles domestiques, abeilles charpentières, mouches bleues, Meliscaeva auricollis, syrphes ceinturés… Curieusement, son quasi jumeau, l’Éristale opiniâtre, manque encore à l’appel. Un peu plus frileux peut-être.
Nuits glaciales et après-midi frisquets : il est vrai que l’hiver ne lâche pas prise. Mais ce n’est pas tant la température qui guide l’Éristale tenace. 7 à 8 degrés suffisent pourvu que le ciel soit lumineux. Et, surtout, qu’il y ait du nectar à se mettre sous la trompe !
En été
En automne
En savoir plus :
- Eristales tenace et opiniâtre sur le site quelestcetanimal.com
- La famille Éristale sur le site aramel.free.fr
- Les « larves à queue de rat » avec le site insectes-net.fr