Pas vraiment un autochtone. Le Forsythia a eu son heure de gloire japonisante voilà quelques décennies. Jusqu’en bord de Sèvre.
Incontournable. Trop peut-être. Jadis exotique, aujourd’hui presque banal. N’empêche ! Le Forsythia a parfaitement trouvé sa place au jardin. Alors qu’importe finalement son incongruité au pied des peupliers !
Le rabattage et le nettoyage de l’an passé semblent avoir stimulé la vieille et robuste souche. L’arbuste est reparti de plus belle et donne actuellement le meilleur de lui-même.
Son éblouissante floraison jaune d’or est réputée marquer la fin de l’hiver. Encore que, cette année, elle donnerait presque l’impression d’être en retard.
Taratata ! Pas de folie : pour semis et plantations de pleine terre, il est encore urgent d’attendre ! A deux pas, les bourgeons du lilas viennent à peine d’éclater. Davantage que le forsythia, c’est lui le véritable ambassadeur du printemps. La sagesse populaire ne veut-elle pas qu’il faille un bouquet de lilas pour saluer la plantation des premières pommes de terre ?
Sources :