Le Gélis à tête noire

Gélis à tête noire, femelle, sur nid d'araignée.

En flagrant délit. Madame Gélis à tête noire taraude la coque de boue d’un nid d’araignée pour y déposer sa progéniture !

Une petite guêpe sans aile, à peine plus grosse qu’une fourmi. 7 à 8 mm antennes comprises. Dans la famille des ichneumons, voici un petit hyménoptère du genre Gelis, lequel compte plus de 270 espèces en Europe. Souvent difficiles à distinguer les unes des autres.

Sauf peut-être celle-ci, au regard de sa tête noire, son corps orangé et – caractéristique des femelles – un abdomen barré d’une large bande noire, bien visible ici. Misons donc sur le Gélis à tête noire (Gelis melanocephalus).

L’angle de prise de vue donne l’impression d’un abdomen très court. En fait, il est replié à la verticale, pour permettre à cette femelle d’activer sa tarière. Elle perce ainsi la coque de boue d’un nid d’araignée accroché à une tige de Soleil vivace. Restera à pondre et reboucher l’orifice.

Les larves y croqueront tout ce qui peut l’être avant de se nymphoser et d’attendre le moment propice pour émerger, bien à l’abri dans leur cocon de soie et de boue.

Gelis à tête noire, femelle, sur nid d'araignée.

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