L’Heuchère sanguine

Heuchère sanguine et abeille domestique.

Ne comptez pas sur l’Heuchère sanguine pour en mettre plein la vue ! Quoi que. Il suffit de s’y arrêter un peu. Délicate découverte.

Eucère sanguine et petite ouvrière du Bourdon des champs.Elle souffre un peu de la concurrence de ses opulents voisins. Notamment des Scabieuses, irrésistibles auprès des papillons. Et des Penstemons qui, quelle qu’en soit la couleur, vont tellement comme un gant aux bourdons ! Mais, pour faire moins d’esbrouffe, l’Enchère sanguine (Heuchera sanguinea) ne manque cependant pas de charmes.

Tout ici respire le raffinement. Du coussin de feuillage vert tendre aux fines et dansantes hampes florales. Loin de la cohue alentour, nectar et pollen y semblent autant d’offrandes réservées à quelques butineurs esthètes !

Des centaines de clochettes, cramoisies ici, rouge orangé là, sonnailles précieuses, tout en légèreté. La bordure festonnée des corolles fait ainsi alterner larges lobes rouges et fines oves laiteuses. Pour mieux cibler l’essentiel. Les cinq petites perles jaunes de pollen puis les deux carpelles dressés du pistil. Délicat passage obligé pour atteindre la libation sucrée qui suinte tout au fond.

Heuchère sanguine et Syrphe ceinturé.

Si abeilles et bourdons doivent tirer longuement la langue pour atteindre le nectar, le Syrphe ceinturé se contente de lécher les petits sacs de pollen des étamines en bordure de la corolle.

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