L’Andrène noire-bronze

Andrène noire-bronze sur sauge des bois.

De mars à juillet, l’Andrène noire-bronze apprécie la diversité des floraisons printanières. Une des abeilles sauvages les plus rondelettes du jardin !

Andrène noire-bronze sur sauge des bois.Une brosse de collecte orangée sur les tibias arrière. Voilà qui rappelle la femelle du petit Andrène à pattes jaunes. C’est bien le seul point commun. Car, hormis ce manchon rouille, l’Andrène noire-bronze (Andrena nigroaena) ressemble davantage à une abeille domestique. Par sa plantureuse silhouette comme par sa livrée contrastée.  

Une tête entièrement noire. Un pelage thoracique dense, brun-roux, tirant vers le fauve clair. De fines bandes abdominales chamois sur un fond noir aux reflets bronze. Ultime détail : la fourrure noir intense du dernier segment.

Avec une seule génération annuelle, au printemps, l’Andrène noire-bronze vient d’apparaître au jardin. Jusqu’en juillet, on repère facilement cette tranquille abeille solitaire, à son allure dodue, sur les fleurs de saison. À commencer par les pissenlits et les premiers pruneliers en fleurs. Avec une affection particulière actuellement pour la sauge des bois. C’est aussi un excellent pollinisateur des arbres fruitiers. Il est alors temps, pour chaque femelle, de creuser et d’aménager le nid de sa progéniture. Et de charger de pollen le fameux manchon orangé !

Andrène noire-bronze sur sauge des bois.

N’étaient ses tibias arrière et leur brosse orangée, on pourrait presque confondre la femelle avec une abeille domestique. Du moins est-elle largement aussi grande (1,5 cm) avec une silhouette un peu plus replète !

Andrène noir-bronze sur capitule de pissenlit.

Et toujours l’indispensable pissenlit, dès mars, pour accueillir les premiers butineurs !

Pas si facile que ça d’explorer la corolle d’une tulipe !

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