Son costume d’apparat est du plus bel effet. Le Sténoptère roux fait honneur aux fleurs du jardin. Dans tous les sens du terme.
Parmi les petits coléoptères fréquentant en nombre les massifs fleuris du jardin, le Sténoptère roux (Stenopterus rufus) se distingue au premier coup d’oeil. Par sa dominante rousse bien sûr. Mais aussi par les renflements de ses fémurs. Et pas uniquement sur les pattes arrière du seul mâle comme chez le l’Oedémère noble.
Ce sont d’ailleurs les petites protubérances des pattes avant et médianes qui retiennent d’abord d’attention. Leur noir bien tranché fait ainsi écho à celui de la tête, du corselet et des « épaulettes » des élytres. Les renflements sont plus fuselés sur les pattes arrière uniformément rouge-orangé.
Enfin, certes réduits à la portion congrue, les élytres n’en ont pas moins des allures d’élégante queue-de-pie ! Roux plutôt foncé, bordés d’un fin galon d’or, ils laissent entrevoir un abdomen rayé de blanc.
Comme celles des Leptures, ses larves se développent sur les branches mortes des haies et des fourrés alentours. Le Sténoptère roux préfère donc le pollen. Particulièrement celui des marguerites et des cosmos dont les longs pétales lui servent de piste d’atterrissage. Et de rampe de lancement lorsqu’il est repu.
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