Madame Sympétrum strié

Madame Sympétrum strié sur Verveine de Buenos Aires.

Non, Madame Sympétrum strié ne butine pas. De la Verveine de Buenos Aires à la Lavande officinale, elle chasse à l’affût.

Madame Sympétrum strié sur lavande officinale.

Oh bien sûr, il y a les habituels piquets de tomates et autres tuteurs un peu partout au jardin. Mais, dans le soleil levant, Madame Sympétrum strié vient de choisir un poste d’observation plus dansant sous la brise matinale. Il est vrai que les belles inflorescences de la Verveine de Buenos Aires attirent nombre de petits insectes bons à croquer !

Pas de quoi impressionner l’abeille sauvage qui, légèrement en contrebas, butine sans crainte. Un peu trop grosse pour être dans la cible. La libellule préfère mouches, moustiques et petits coléoptères de passage. Elle les attrape au vol, dans un brusque raid furtif, et revient sur son affût pour les décortiquer et les déguster. 

Tout à côté, les épis bleus de la lavande officinale offre parfois une alternative. Elle s’y laisse facilement approcher, jusqu’à bien distinguer ses marques distinctives : de larges plaques thoraciques jaunes soulignées de noir et une ligne de fins pointillés (d’où le qualificatif de « strié ») sur les côtés de l’abdomen. Dans une dominante brun clair. Mais rouge plus ou moins délavée chez le mâle.

Madame Sympétrum strié sur lavande officinale.

Et voilà Monsieur ! 

Monsieur Sympétrum strié à l'affût.

La dominante rouge orangé de Monsieur est ici assez éclatante mais elle est souvent plus terne.

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