La longue maturation de la Molène bouillon-blanc se poursuit pour l’instant sans encombre. Il lui suffit désormais de passer l’hiver…
C’est maintenant que ça se joue pour la Molène. Depuis l’été dernier, elle muscle sa longue racine pivotante. Et sa rosette a déjà fière allure. Sur les bords du halage, perlées de rosées, ses amples feuilles charnues et veloutées commencent à prendre le dessus. La concurrence n’est pas de taille. Même arum et carotte sauvages préfèrent aller s’épanouir ailleurs !
La vitalité des « oreilles d’ours » est prometteuse. Cela devrait être suffisant pour passer l’hiver. Le gel est rarement terrible dans le Marais poitevin. La Molène en a certes besoin pour s’endurcir, encore faut-il tenir le choc tout en continuant, surtout, à faire le plein d’énergie. Elle n’en aura jamais trop au printemps pour lancer sa superbe mais très gourmande hampe florale jaune ! Faute de quoi, prudente, elle passera son tour et attendra encore un an pour entrer dans la cour des grandes…
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