La Molène bouillon-blanc

Molène bouillon blanc, rosette hivernale / Un jardin dans le Marais poitevin.

La longue maturation de la Molène bouillon-blanc se poursuit pour l’instant sans encombre. Il lui suffit désormais de passer l’hiver…

Molène bouillon blanc, rosette hivernale / Un jardin dans le Marais poitevin.C’est maintenant que ça se joue pour la Molène. Depuis l’été dernier, elle muscle sa longue racine pivotante. Et sa rosette a déjà fière allure. Sur les bords du halage, perlées de rosées, ses amples feuilles charnues et veloutées commencent à prendre le dessus. La concurrence n’est pas de taille. Même arum et carotte sauvages préfèrent aller s’épanouir ailleurs !

La vitalité des « oreilles d’ours » est prometteuse. Cela devrait être suffisant pour passer l’hiver. Le gel est rarement terrible dans le Marais poitevin. La Molène en a certes besoin pour s’endurcir, encore faut-il tenir le choc tout en continuant, surtout, à faire le plein d’énergie. Elle n’en aura jamais trop au printemps pour lancer sa superbe mais très gourmande hampe florale jaune ! Faute de quoi, prudente, elle passera son tour et attendra encore un an pour entrer dans la cour des grandes…

Sources : 

Molène bouillon blanc, rosette hivernale / Un jardin dans le Marais poitevin.

Épi floral de la Molène.

Épi floral de la Molène, août 2019. Corolle jaune vif  à cinq lobes. Cinq étamines aux filets poilus, les deux inférieures plus longues que les trois autres. Anthères réniformes orangés. Un seul style à la pointe renflée verdâtre au centre.