La Noctuelle de la cardère

Noctuelle de la cardère

Et une nouvelle noctuelle ! Discrète dans un camaïeu de beige rehaussé de noir, la Noctuelle de la cardère arpente les allées sucrées du jardin.

Noctuelle de la cardèreElle volète vivement parmi la végétation basse du jardin. Avec une préférence pour le trèfle blanc des allées. Plutôt nocturne, la Noctuelle de la cardère (Heliothis viriplaca) n’en est pas moins à l’aise sous le soleil. En prenant le temps de visiter un à un les petits fleurons rosés.

Une dominante beigeâtre rend sa silhouette trapue difficile à distinguer, au sol comme en vol. Surtout dans l’herbe hélas déjà pailleuse. Heureusement, le trèfle résiste bien à la sécheresse et facilite ici l’observation.

De gros yeux verts pointés de sombre. Une fourrure thoracique et abdominale fauve clair. Les ailes enfin retiennent (un peu) l’attention en jouant sur des contrastes plus ou moins estompés. Avec notamment une large bande médiane brune aux antérieures et une marginale noire aux postérieures. On en retrouve des échos en gris et noir au revers.

Trèfles, crépis, silènes, centaurées… Les plantes hôtes de sa progéniture sont de taille modeste au regard de la cardère – alias le Cabaret des oiseaux – retenue pour son appellation traditionnelle. Il est vrai que les seules feuilles basales de la sauvageonne géante ont de quoi rassasier les chenilles les plus gloutonnes.

Noctuelle de la Cardère

La Cardère sauvage frise les deux mètres en été. Sur sa solide hampe épineuse, les feuilles opposées et soudées forment de larges « coupes » où s’accumule l’eau de pluie : le Cabaret des oiseaux.

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