C’est peu dire qu’il est peu exigeant. Subtil feuillage et éclatante floraison : l’Orpin de Palmer n’en est pas moins généreux.
Coup de chapeau au voisin ! A vrai dire, il n’est pas vraiment jardinier. Raison de plus. Il a fait le bon choix avec cette potée d’Orpin de Palmer. Un peu livrée à elle-même sur un muret, elle s’est simplement nourrie de soleil et de l’eau du ciel depuis l’été dernier.
Elle n’a été privée ni de l’un ni de l’autre ces derniers mois. Certes, elle semblait un peu mal en point fin septembre au sortir de la canicule. Mais ce drôle d’hiver lui a réussi. D’abord avec la multiplication de rosettes bien charnues, vert tendre, pointées de rose et de rouge. Un superbe effet à elles seules !
Depuis quelques jours, la potée s’enrichit d’une lumineuse floraison. Pétales, longues étamines, stigmates, le tout d’un jaune intense. Le feu d’artifice ne dure hélas pas très longtemps. Une à deux semaines seulement. Mais quel spectacle !
Cousin de l’Orpin blanc qui envahit les toitures des cabanons près de la maison, l’Orpin de Palmer est tout aussi somptueux que facile à vivre. Foi de voisin.