La petite Carte de géographie

Carte de géographie, première génération / Un jardin dans le Marais poitevin.

Au revers des ailes postérieures, un réseau de fines lignes blanches évoque celui d’une carte routière. D’où son nom.

Elle ne survivra pas au printemps. La Carte de géographie donnera bientôt naissance à une seconde génération, beaucoup moins colorée, pour tout l’été. Et jusqu’en automne.

Carte de géographie, première génération, mars 2019 / Un jardin dans le Marais poitevin.

Livrée printanière.

La dernière fois qu’elle est passée au jardin, elle était à dominante noire, discrètement marquée de blanc et d’orange. C’était l’été dernier. Deux générations se succèdent en effet chez la petite Carte de géographie. L’une printanière. L’autre estivale. Semblables dans l’allure générale et le comportement. Très différentes dans le jeu de couleurs de leur livrée.

Livrée estivale.

C’est donc la première génération qui vient de faire son apparition. Une marge et un semi de taches noires, quelques filets et points blancs, comme pour rappel, mais c’est surtout l’orange-brique qui éclate sous le soleil de mars ! 

D’une génération l’autre, le revers des ailes est plus semblable. C’est lui qui vaut son nom à la Carte de Géographie ! Sur fond brun, plus violacé dans la seconde génération, un ensemble de fines lignes blanches, davantage concentré sur l’aile postérieure, évoque ainsi le tracé d’un réseau routier. Et pourquoi pas celui des conches et des rigoles du Marais poitevin ?

En savoir plus sur la Carte de géographie avec insectes.net

Carte de géographie, première génération, mars 2019 / Un jardin dans le Marais poitevin.

Fin mars 2020. Première apparition printanière sur une haie du jardin.

Fin avril 2021. Sur le Cerfeuil sauvage, premières ombelles du printemps

Mi avril 2021. Bain de soleil au pied d’une haie.

Début juin 2020. C’est déjà l’été : la seconde génération de la Carte de géo vient d’émerger !

Fin mai 2022. Quand la Carte de géo succombe aux leurres de l’Orchis pyramidal.