Le Syrphe du groseillier apprécie les fruitiers. Actuellement pour le pollen. Et bientôt pour pondre. Ses larves y traqueront les pucerons au revers des feuilles.
Fin mars. Le soleil aidant, les petits syrphes familiers du jardin sont pour la plupart de retour. À commencer par l’un des plus tranquilles et des plus resplendissants d’entre eux. Le Syrphe du groseillier. Il n’a que l’embarras du choix. Entre poiriers, pommiers et mirabellier en fleurs !
De corolle en corolle, comment résister à la tentation des bouquets d’étamines ? Du pollen à foison. Il prend alors tout son temps et se laisse volontiers approcher.
De gros yeux rouge bordeaux, un thorax bronze à la patine dorée, un abdomen plat jaune dessous, noir dessus, scandé de lunules jaunes disposées par paires. Les deux premières disjointes, les suivantes accolées avec un trait orangé pour en marquer la soudure.
Comme son nom le suggère, ses larves friandes de pucerons se développent sur les groseilliers. Mais pas que. Pommiers, pruniers, cerisiers, pêchers… Inutile de lui monter le chemin ! Chaque femelle déniche elle-même, pour y pondre, les colonies naissantes de pucerons sur les fruitiers. Sa progéniture n’aura qu’à se servir !