La Mallota fuciformis

Mallota fusiformis sur mirabellier en fleurs.

Trapue et colorée comme un petit bourdon. La Mallota fuciformis parmi les premiers butineurs au rendez-vous du mirabellier en fleurs.

Mallota fusiformis sur mirabellier en fleurs.

Voilà une jolie mouche familière du jardin au printemps. Si familière qu’on s’étonne de ne pas lui trouver de nom populaire. Va alors pour son appellation scientifique, Mallota fuciformis ! En forme de fuseau donc. Mais un fuseau quelque peu hirsute dont les éclats colorés retiennent l’attention sous le soleil de cette fin-mars.

Ceinture jaune et « cul roux » : on songe bien-sûr au petit Bourdon des prés dont les jeunes reines sont déjà sur le pont depuis quelques semaines. Mais c’est bien une mouche. Avec de gros yeux sombres et velus. Disjoints ici puisqu’il s’agit d’une femelle qui arbore en outre un toupet touffu fauve sur le dessus de la tête.

Les larves de la Mallota fuciformis se développent dans les cavités des vieux arbres et participent ainsi à la décomposition des bois morts. Jolie et utile !

Mallota fusiformis sur mirabellier en fleurs.

Des ailes caractéristiques. Repliées à 45° lorsqu’elle butine, elles sont barrées d’une tache sombres et présentent une nervure médiane échancrée en V : la marque de fabrique de la famille des éristales.

Des pattes sombres animées de longues soies noires sur les tibias.

Mouche bourdon, mâle, forme 'Bourdon des pierres" / Un jardin dans le Marais poitevin.

Tout aussi inoffensives, d’autres mouches se donnent des allures de bourdon. Ici la Volucelle bourdon arbore le « cul roux » emblématique du Bourdon des pierres.

Mouche des narcisses, forme claire.

Un autre exemple avec le Syrphe des narcisses qui adopte là la livrée fauve et rousse du Bourdon des champs.

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