Le terreau de feuilles ne coûte rien. Sinon le temps passé à ramasser la manne véhiculée par le vent. En ce début octobre, et pour quelques semaines, les peupliers du jardin se lâchent !
La pluie et les coups de vent sont de retour, accélérant la chute des feuilles des grands peupliers en bordure du potager. Pour ne pas se laisser déborder, mieux vaut ne pas retarder le ramassage. Une à deux fois par semaine pour commencer. Dans quelque temps, il faudra mettre les bouchées doubles.
La tondeuse facilite la collecte en même temps qu’elle broie les feuilles et les petits rameaux qui les rassemblent parfois en bouquets. Et tant mieux s’il pleut régulièrement désormais. Le compostage n’en sera que plus efficace.
Comme un soufflé
Le stock de terreau de feuilles de l’automne dernier est épuisé. Ou presque. En grande partie incorporé à la terre des planches vacantes, avant le récent semis d’engrais vert, il fournira aussi le substrat des semis en godets et en plaques alvéolées du printemps prochain.
Sous le grand cerisier déplumé, le champ est ainsi libre pour accueillir le nouveau tas de feuilles mortes. Mais pas question d’y mettre les feuilles du noyer qui, atteintes d’anthracnose, sont ramassées à part pour être brûlées.
Encore modeste, le monticule grimpera vite. Il retombera comme un soufflé au cours de l’hiver. Et l’été prochain, il peaufinera tranquillement sa décomposition à l’ombre du cerisier.
Dès maintenant, la pluie aidant, il suffit d’y plonger la main pour percevoir la chaleur d’un début de compostage déjà à l’oeuvre. Le futur terreau se prépare maintenant !