Le Chrysotoxe festif

Le Chrysotoxe festif.

Avec ses solides antennes vissées droit devant sur une face jaune, le Chrysotoxe festif ne départ pas des standards du genre.

Chrysotoxe festif

Quoi de plus facilement accessible que le nectar et le pollen du Gaura ? Les syrphes en tous genres ne s’en privent pas actuellement. Notamment le Chrysotoxe festif (Chrysotoxum festivum) dont on a pu croiser ici deux cousins plus communs voilà peu. C. prudent et C. intermédiaire.

Malgré son nom, celui-ci n’a pas dû être à la fête dernièrement. Le flanc gauche avant porte en effet les stigmates de l’agression d’un parasite ou d’un prédateur. La plaque dorsale a pu tant bien que mal se ressouder mais la première lunule jaune reste explosée façon puzzle.

L’espèce se reconnaît notamment à ces paires de bandes jaunes, plutôt étroites, incurvées vers l’arrière. À noter enfin des pattes jaune orangé et des ailes fumées, rouille orangé, marquées d’une tache sombre presque carrée.

Fidèle aux traditions familiales, ou plutôt du genre, le régime du Chrysotoxe festif est floricole quand ses larves ont besoin de protéines. Les femelles pondent dès lors au collet des plantes potagères là où ces satanées fourmis élèvent des pucerons racinaires.

Chrysotoxe festif.

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