Comme son nom le suggère, la dominante du Criquet noir-ébène est noire, contrastant avec la pointe rouge orangé de l’abdomen. Du moins chez le mâle.
Mimétisme aidant, le Criquet noir-ébène (Omocestus rufipes) passe quasi inaperçu lorsqu’il prend position sur le feuillage fané de la mélisse. Il se détache mieux, tout à côté, sur celui bien vert de la Sauge officinale.
Le contraste saute alors aux yeux entre la dominante noire (d’où son nom) et la pointe rougeoyante de l’abdomen. Il s’agit ici d’un mâle dont le dessus est café-au-lait quand celui de la femelle est vert.
Il n’est pas là pour manger. Comme la plupart des criquets, il fait en effet son ordinaire de graminées et de plantes herbacées. Il suffit de s’éloigner un peu pour comprendre : ses fémurs se redressent bientôt et se mettent à vibrer, frottant contre le bord des ailes à la manière d’un archet. Sur les aromatiques du jardin, il prend ainsi simplement un peu de hauteur pour « chanter » et mieux se faire entendre des belles alentour !
En savoir plus :
- Le Criquet noir-ébène avec le site quelestcetanimal.com
- Omocestus rufipes avec la galerie du site insecte.org