De moins en moins d’insectes à becqueter. Mais la Mésange bleue s’adapte. Tant qu’il y aura des baies et des graines…
Dans la série des petites acrobates auxiliaires du verger, après la Sittelle et la Mésange nonnette, voici sans doute la plus familière. La Mésange bleue. Comme ses commensales, elle met à profit ses longs doigts solidement griffus pour s’agripper n’importe où et dans n’importe quelle position. Rien ne l’arrête dans son exploration des troncs et des branches des fruitiers. Lichens, mousses, crevasses de l’écorce : elle fouille sans relâche à la recherche d’insectes.
Mais il faut se faire une raison : été indien ou pas, l’hiver approche. L’abondance touche à sa fin. Même les araignées commencent à se calfeutrer… Heureusement, la Mésange bleue sait aussi se faire végétarienne. Baies et graines sont encore disponibles un peu partout dans les haies alentour. Pas besoin d’aller bien loin. Tant mieux. Le verger compte sur elle au printemps prochain.