Ne cherchez pas un costume bariolé ! L’Arlequinette cherche plutôt à se faire oublier dans un sobre contraste noir et jaune pâle.
Sa tenue de camouflage a malgré tout belle allure. Et ses grands yeux bleus pointés de noir attirent irrésistiblement le regard. L’Arlequinette jaune – Acontia (emmilia) trabeatis – s’est réfugiée parmi les fleurs de bourrache. Sans doute pour attendre la nuit. Même s’il lui arrive de voler le jour.
Bourdons et abeilles ne la dérangent pas. Le photographe davantage. Elle passe ainsi de fleurs en feuilles pour chercher un couvert. Et finit par s’envoler en quête d’un gîte plus tranquille.
Loin du costume multicolore d’Arlequin, la livrée de l’Arlequinette alterne plus sobrement noir et jaune pâle, dans un jeu de taches et de larges lignes sinueuses. Jusque sur sa tête minuscule sommée de deux longues antennes. Et sur les pointes de ses vigoureuses pattes.
Comme celles du Ptérophore blanc, ses chenilles ne s’intéressent pas aux légumes du potager. Elles sont plutôt inféodées à la mauve et surtout au liseron. Décidément, ce fichu liseron ne manque pas d’intérêt pour les bestioles du jardin.
En savoir plus sur l’Arlequinette jaune avec le site Les carnets nature de Jessica