Sur les prairies humides, le Bourdon forestier compte parmi les aficionados de la prolifique menthe aquatique.
Pas vraiment de forêt dans la vallée de la Sèvre niortaise. Même si le marais est par ici réputé boisé. Quoiqu’il en soit, le Bourdon forestier (Bombus sylvarum), alias le Bourdon grisé, en est familier. En ce début août, les ouvrières sont particulièrement actives auprès des fleurs sauvages des prairies humides.
La dominante hésite entre gris et jaunâtre, avec une large plage noire sur le dessus du thorax. La fourrure orangée des derniers segments de l’abdomen parachève le portrait, sans égaler toutefois l’éclatante rousseur du Bourdon des prés ou du Bourdon des pierres.
Un petit détail caractéristique enfin : une frange de poils clairs scande la partie postérieure de chaque segment abdominal. Ainsi affublé, plutôt de petite taille, environ 12-13 mm, le Bourdon forestier niche au raz du sol, parmi les herbes hautes des prairies.
En savoir plus :
- Albouy, 2005, Le Bourdon, Belin /Opie Poitou-Charentes.
- Bellmann, 2019, Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe, Delachaux & Niestlé.
- Les bourdons avec le site aramel.free.fr
- Le Bourdon forestier avec la galerie du site insecte.org