La Brunelle et les bourdons

Brunelle commune et Bourdon des pierres.

Incontournable plante sauvage du printemps au jardin. La Brunelle commune distille un nectar irrésistible pour les bourdons.

Brunelle commune et Bourdon des saussaies.Confinement oblige, les parties enherbées du jardin ont eu la bride sur le cou pendant quelques semaines. Une heure par jour, c’est si vite passé ! Va donc pour la jachère printanière… Alors, Crépide capilaire, Picride fausse vipérine, Trèfle blanc et Petit trèfle jaune, notamment, ont pris leurs aises.

Bourdon sur fleur de Brunelle commune / Un jardin dans le Marais poitevin.Sans oublier la Brunelle commune. Et ce ne sont pas les butineurs qui s’en plaindront. Tout particulièrement les bourdons. Et pourtant, regroupées en épi, émergeant de bractées rougeâtres, les petites fleurs bleu-violacé de la Brunelle semblent taillées pour des visiteurs moins corpulents…

Des corolles toutes simples. Avec deux lèvres superposées. L’une, trilobée, tient lieu de piste d’atterrissage. L’autre, très légèrement échancrée, forme un casque protecteur au dessus de l’entrée du tube nectarifère.

Les butineurs ? En ce début juin, la palme revient au touche-à-tout Bourdon des champs. Mais le Bourdon des pierres, le Bourdon terrestre et même le Bourdon grisé ne sont pas vraiment en reste !

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Brunelle commune et Bourdon des saussaies.

Évidemment, si la lèvre inférieure de la Brunelle est sensée faire office de piste d’atterrissage pour les butineurs, c’est l’épi tout entier qui en tient lieu pour les  bourdons !

Les papillons aussi apprécient le nectar de la Brunelle. Ici le Citron….

… et là l’Azuré commun. Même en temps plus ordinaires, la Brunelle, avec un pic en juin, c’est un peu toute l’année dans les allées du jardin. Il suffit d’une tondeuse parcimonieuse, avec une taille haute, pour que les épis se renouvellent en permanence.