Physique ingrat et mauvaise réputation pour la Corée marginée. Mais, comme toujours avec les punaises, sauf invasion, le potager ne craint pas grand chose.
Elle est ici sur une feuille de Rumex. Son péché mignon. Mieux vaut ainsi voir la Corée marginée (Coreus marginatus) sur l’oseille sauvage que sur celle du jardin. D’autant qu’elle ne tarderait pas à trouver une autre de ses gourmandises : la rhubarbe ! Cela dit, les dégâts seront négligeables si la piqueuse-suceuse vient en solitaire ou en petit nombre.
En cas d’invasion, la collecte est assez facile tant la grande punaise brune est peu farouche. Il suffit alors de l’inviter à aller voir ailleurs. Au bord des chemins ou sur les prairies humides alentour.
La Corée marginée ressemble un peu à la Punaise des noisettes rencontrée voilà quelques jours sur un pommier du jardin. Elle est cependant plus foncée et la pointe de ses antennes orangées est noire. Mais c’est surtout son abdomen qui retient l’attention. Plat, largement débordant, il forme une marge ovale et festonnée sur les côtés des élytres et de la pointe des ailes. D’où son nom.
Sources :
- La famille des Coréides avec le site aramel.free.fr
- La Corée marginée avec le site quelestcetanimal.com