Des anneaux abdominaux jaunes sur une dominante noire. La Sésie du groseillier se distingue aussi à ses étroites ailes hyalines et noires.
Même allure générale, même taille que la petite Sésie de l’oseille rencontrée au printemps sur les ronces en fleurs des haies. Sa cousine, la Sésie du groseillier (Synanthedon tipuliformis) s’est invitée sur la planche de Moutarde blanche : l’engrais vert se double en effet d’un sacré bar à nectar pour les insectes de tous poils !
Voilà donc une discrète Sésie à dominante noire. Simplement rehaussée, non pas de rouge-orangée comme sa parente de l’oseille, mais de jaune : trois anneaux abdominaux pour la femelle ici, quatre pour le mâle. Le jaune plus ou moins soutenu s’invite également, par petites touches, sur les pattes, autour du « cou », sur les côtés du thorax et sur les ailles par ailleurs essentiellement hyalines et noires.
Comme son nom le suggère, les chenilles de ce petit papillon se développent notamment sur les groseilliers. Ou plutôt « dedans ». Elles pénètrent ainsi dans les tiges pour en grignoter la moelle. Sans jamais en sortir. Sauf au printemps suivant sous forme d’une nouvelle génération de papillon. Des ravageuses invisibles. Seul indice de leur présence : le dessèchement rameaux infestés. Trop tard. Mieux vaut les couper et les brûler.
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