Du moins le nom annonce-t-il la couleur ! Ou plutôt « les » couleurs. Car le Bourdon variable peut présenter des livrées très différentes selon les individus.
On songe tout d’abord à l’Abeille charpentière. Mais le noir est moins profond et les ailes, sans reflet bleu métallique, sont simplement légèrement fumées. Voilà plutôt, presqu’aussi bruyant, le Bourdon variable dans sa forme la plus sombre (Bombus humilis tristis).
Car, comme son nom l’indique, sa pilosité varie d’un individu à l’autre. La forme la plus lumineuse – abdomen fauve et thorax roux – est très proche du Bourdon des champs. Mais le brun plus ou moins foncé domine généralement. Avec de multiples combinaisons possibles.
Ici la fourrure du thorax est marron très soutenu. Mâtinée de roux sous le soleil. Et les tergites noirs de l’abdomen sont bordés de poils bruns allant s’éclaircissant vers la pointe.
Le Bourdon variable ne creuse pas de galeries. Il aménage son nid à même le sol. Sous des touffes d’herbes par exemple. Il n’est pas rare de trouver des individus aux fourrures différentes dans une même nichée !
Sources :
- Observatoire de la biodiversité des jardins : papillonsetjardin.org
- Heiko Bellmann, 2019. Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe, Delachaux & Niestlé.