La générosité même

Roses Pierre-de-Ronsard / Un jardin dans le Marais poitevin.

Quelle vitalité ! Malmenées cet hiver par une invasion de cochenilles et de fumagine, les roses Pierre-de-Ronsard font à nouveau merveille.

Ce ne sont pas les fleurs les plus sophistiquées du jardin et de la maison. Ni les plus parfumées. Mais, en ce jour de la Fête des mères, voilà assurément une des plus  généreuses !

Cette année encore, les roses Pierre-de-Ronsard n’ont pas failli à leur réputation. Avec leur feuillage d’un vert intense, finement denté, et leur innombrables boutons blanc-crème ourlés de rouge. Et quelles fleurs ! Un ravissement à tous les stades de leur épanouissement. Jusqu’à ce que, ultime gracieuse révérence, elles s’évanouissent dans une pluie de pétales rosés.

Certes, gorgées d’eau, elles baissent un peu la tête sous l’averse. C’est leur point faible. Un après-midi de soleil suffit cependant à les redresser avec une vitalité renouvelée.

Les superbes rosiers grimpants ont pourtant vécu une difficile fin d’hiver. À la faveur d’un janvier trop doux, à proximité des mahonias, ils ont en effet « profité » de leur invasion de cochenille et de fumagine. Toutes les feuilles plus ou moins atteintes étant supprimées, plusieurs toilettages successifs au savon noir ont assaini les branches charpentières. Et la magie du printemps a fait le reste.

Roses Pierre-de-Ronsard / Un jardin dans le Marais poitevin.