A chacun sa gourmandise

Abeille sur inflorescence de Cornouiller sanguin / Un jardin dans le Marais poitevin.

Des constellations de petites étoiles blanches dans les haies : les inflorescences du Cornouiller sanguin ne séduisent pas que les abeilles !

Cétoine dorée sur fleur de Cornouillé sanguin / Un jardin dans le Marais poitevin.En ce début mai, un peu partout dans les haies, la floraison du Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea) succède notamment à celles du prunellier, du merisier et de l’aubépine. En compétition avec les grandes ombelles du sureau, elle se taille malgré tout un joli succès auprès des abeilles. Mais pas seulement.

Trichie commune (Trichius zonatus) / Un jardin dans le Marais poitevin.Elle n’a pourtant pas une odeur particulièrement agréable. Qu’importe. Comment résister à ces petites étoiles d’un blanc si pur ? Du moins n’y a-t-il pas trop à se poser de questions pour trouver le chemin du nectar. Et encore moins pour le pollen dont les quatre petits sacs sont dressés bien en évidence. Il n’y a qu’à se servir !  

Hélophile suspendu sur inflorescence de cornouiller sanguin / Un jardin dans le Marais poitevin.La Cétoine dorée ne s’en prive pas. La Trichie commune (Trichius zonatus), sa cousine au thorax velu roussâtre, non plus. Pas de détail avec elles : tout est bon à brouter. L’Hélophile suspendu est plus délicat. Amateur de nectar, bien-sûr, il n’en prend pas moins ici une étamine pour une sucette. À chacun sa gourmandise. 

En savoir plus sur le Cornouiller sanguin, plante mellifère, avec le site apiculture.net

D'un vert franc, avec ses nervures arquées caractéristiques, le feuillage du Cornouiller sanguin rougit en fin d'été et en automne : Un jardin dans le Marais poitevin.

La Cétoine dorée, vert métallique, avec des reflets bronze, les élytres ornés de macules transverses blanchâtres.

Mai 2020. Le Syrphe du groseillier invité du Cornouiller sanguin.