Une très jolie petite mouche. Cousin des syrphes, l’Épistrophe eligans scintille sous les premiers rayons de soleil du printemps.
On pourrait croire à une Éristale miniature. En raison notamment d’un abdomen noir marqué, sur le deuxième segment, de larges taches jaune orangé plus ou moins triangulaires. La comparaison s’arrête là. De moindre envergure (1 cm tout au plus), l’Épistrophe eligans (évoque plutôt l’allure précieuse et brillante d’un petit bijou.
La demi-lune dorée du stecullum donne le ton, rehaussant le bronze joliment patiné du thorax. Ailes et pattes sont à l’unisson alors qu’un anneau d’or cercle le troisième segment de l’abdomen.
Membre de la grande famille des syrphes, l’Épistrophe eligans en a hérité une belle aisance dans la pratique du vol stationnaire. Et ses larves sont les très bienvenues au jardin. Loin de se complaire dans les eaux fangeuses comme celles des Éristales, elles font une grande consommation de pucerons !