Grande amatrice de nectar, la Tenthrède rustique a un faible pour les ombellifères qu’elle fréquente assidument au printemps.
Même comportement que sa cousine, la petite Tenthrède de la ronce (Arge cyanocrocea), mais un physique très différent. Active butineuse, la Tenthrède rustique (Macrophya montana) apprécie ainsi les ombellifères du printemps. Notamment le Cerfeuil des bois. Et, pour installer sa progéniture, elle privilégie actuellement la végétation naissante des haies et des fourrés. Particulièrement la ronce.
La comparaison s’arrête là. Car, avec une silhouette plus allongée, la dominante ici est noire rehaussée de jaune vif. Par petites touches autour du pronotum, sur les pattes et, par bandes transversales, à l’avant puis à l’arrière de l’abdomen.
Du moins pour la femelle. Car le mâle est presqu’entièrement noir. À l’exception des pattes avant et médianes très pâles. Et d’une petite coquetterie aux pattes arrière : une tache blanche sur les tarses avec un discret rappel à l’extrémité des tibias.
En ce début de printemps, ces Messieurs vont et viennent d’une ombelle l’autre le long du halage. Chamaillerie garantie lorsque survient une belle. Jusqu’à ce qu’elle choisisse. Ou pas. C’est alors reparti pour un tour.
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