Le réveillon de la Piéride

Chenille de la Piéride / Un jardin dans le Marais poitevin.

Fêtes de fin d’année oblige, la vigilance s’est relâchée. Las ! La chenille de la Piéride en profite pour faire bombance.

Chenille de la Piéride / Un jardin dans le Marais poitevin.En hiver, le jardin n’en a pas forcément terminé avec les ravageurs. Surtout cet hiver-ci. En vadrouille au potager jusqu’à fin novembre, la Piéride n’était donc pas là en simple touriste ! Et les premières gelées n’ont pas suffi à éliminer ses oeufs.

La surveillance des planches de choux avait jusqu’alors prévenu la moindre tentative d’invasion. Mais comment imaginer un tel retour en force aux alentours de Noël ?

Il est vrai qu’une seule ponte peut engendrer plusieurs dizaines de chenilles ! D’abord regroupées sous les feuilles, les petites larves sont passées inaperçues. L’appétit venant en mangeant, l’heure de la dispersion est vite arrivée. Au point d’envahir tout un rang. Puis un deuxième. Il était temps d’intervenir. Sauf à prévenir les mésanges que le couvert est remis, pas d’autre solution qu’un scrupuleux ramassage.

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Chenille de la Piéride / Un jardin dans le Marais poitevin.

Jaune vif, les petites « plaques » d’œufs ont au moins le mérite d’être aisément repérables au revers des feuilles de chou.

En toutes saisons, la Piéride du chou, parmi les butineurs les plus assidus du jardin. Ici en été sur fleur de Mélisse.

Une cousine, plus petite : la Piéride du navet et ses nervures grisées bien marquées.

Une autre cousine, plus petite encore : la Piéride de la moutarde.

 

Photos Fernand ©